L'avenir de la dialectologie est donc moins dans les enquêtes à quelques centaines de kilomètres de Paris que dans la description de parlers qui sont vivants sur d'autres continents: demain la «perte de dialectes en France sera compensée par le gain de nouveaux dialectes dans la francophonie non européenne» (Müller. D'un continent à l'autre - Dominique V Eva Jones jetzt als MP3 in top Qualität herunterladen. Komplette Alben und Einzeltitel verfügbar - Amazon Music. Quel programme allons-nous adopter dans la ville aux mille temples? Comment effectuer un tri parmi tous les sites « à ne pas manquer » qui figurent dans nos trois guides touristiques? Les plus importants semblent bondés et la visite s’annonce épuisante. Nous optons donc de commencer par une plongée dans le marché alimentaire animé de Nishiki: immense galerie de plusieurs centaines de mètres où nous découvrons la variété des produits de l’alimentation Japonaise. Un bonheur de dépaysement! ![]() Un peu barbouillé, je ne peux comme les autres me sustanter tout en goutant aux différents mets tous plus appétissants les uns que les autres (calamars farçis, boulettes à la consistance indéterminée mais qui se révèlent savoureuses). Je me contenterai d’une baguette de pain fourrée avec des morceaux de jambon, plus classique pour un estomac européen et finalement plutôt bonne. Nous poursuivons avec la galerie Teramachi qui abrite un nombre impressionnant de boutiques et magasins et enchainons donc, entrainés par les filles, les commerces à 100 yens (moins d’ un euro), 200 yens ou 300 yens les garçons ne sont pas à leurs affaires, quoi que Louis ne rechigne pas à plonger dans l’univers des boutiques de Manga. Je préfère pour ma part rester à la porte et contempler le défilé continu de la foule: Japonais en habits traditionnels ou tenues vestimentaires les plus délirantes, mais le plus intéressant est l’observation des couples (souvent main dans la main). Il me semble que les associations sont plus harmonieuses que chez nous. Nous aspirons à un peu de calme après toute cette agitation et quoi de mieux qu’une petite promenade sur « le chemin des philosophes » ou « chemin de la philosophie » (selon les guides) au pied des collines sud de Higoshiyama. Sur la route nous visitons le Heian Jingü, sanctuaire Shintoïste avec son colossal Torii (portique) orange et un petit temple charmant dédié aux lapins (avec 2 méchants renards à l’entrée fort heureusement en cage). Alain (Titre Elsa). Nous voilà arrivés à bon port dans la grande ville endormie de Tokyo. Nous avons décollé hier à 18h15 et nous nous retrouvons quasi à la même heure aujourd’hui à Tokyo. L’impression d’avoir fait le tour du cadran (on a triché un peu -> 7h de décalage horaire tout de même). Premier ressenti en sortant de l’avion à l’aéroport de Narita après 11h de vol: une chaleur étouffante! ![]() Ah oui, 30 degrés quand même! Après quelques tâtonnements, nous réservons un train faisant halte à Nippori, où il est prévu que nous prendrons un bus pour ensuite rallier le quartier d’Asakusa. Premier train, 1ère expérience de la folie tokyoïte! On se croirait dans un vaisseau spatial, les sièges numérotés tournent par deux dans tous les sens, tout est blanc, d’une propreté clinique. Parés au décollage dans une ville futuriste! On laisse nos bons vieux RER de la banlieue parisienne derrière nous sans trop de regret pour un remix japonais de Bienvenue à Gattaca. Après avoir fait joujoux avec les sièges sous l’œil impassible d’une famille japonaise, nous regardons par les vitres. On se croirait à New York, des enseignes lumineuses partout, une ville urbaine, bref, on en a déjà plein la vue! Lorsque l’on sort du train, nous goutons pour la première fois réellement à la ville. Un calme étonnant. De nombreux taxis, des restaurants et supermarchés ouverts, quelques passants se promenant, mais dans une sérénité, un silence et une harmonie qui frappe et qui émerveille! « J’aime déjà Tokyo! », « moi aussi! », « je me verrais bien habiter là moi ». Love at first sight on vous a dit! Nous prenons un bus. Tout semble s’enchainer avec une simplicité admirable. Une fois dedans, nos regards d’européens sont survoltés; on ne sait plus où donner de la tête! « Regarde cet artisan potier », « t’as vu les dessins sur les sièges du bus comme ils sont trognons » (oui vraiment, l’émerveillement est partout!). Les gens sont d’une gentillesse aussi! Après être descendus du bus, nous demandons l’adresse de l’appartement que nous avons réservé sur airbnb à deux jeunes japonaises croisées dans la rue. A l’aide de Google map, elles nous guident en papotant jusqu’à l’appartement en question, qui s’avère être barricadé de partout, en plein travaux! Petite coulée de sueur; y aurait-il eu un malentendu avec Kazuki notre hôte? Nos bienfaitrices se proposent de l’appeler. En effet il y a erreur dans l’adresse, Kazuki vient nous chercher!
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May 2019
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